Le financement participatif : Comment ça marche ?

Le financement participatif est un des nombreux moyens possibles pour financer un projet en cours. Aussi appelé le crowdfunding, il est désormais de plus en plus populaire auprès des jeunes entrepreneurs. Aujourd’hui, il existe même des plateformes dédiées exclusivement au financement participatif, comme Chriky. Quel est le principe du financement participatif ? Comment en bénéficier ? Découvrez tout cela dans notre article de la semaine. 

Qu’est-ce que le financement participatif ? 

Le principe du financement participatif est de permettre à plusieurs personnes/entreprises de contribuer au budget d’un projet en cours via des plateformes adaptées. C’est un processus qui permet de recueillir de petites sommes uniquement. L’objectif est d’atteindre la somme visée pour débuter la réalisation du projet. C’est un moyen très apprécié chez les petits entrepreneurs, les startups ou les entrepreneurs solo. Car ces profils n’obtiennent, bien souvent, aucune aide de la part des banques. Même si leur dossier est solide et leur business plan bien fait. 

Le crowdfunding est un financement désintermédié. C’est-à-dire que l’entrepreneur ou le chargé de collecter les fonds ne s’adressera pas à un organisme de prêt ou à un crédit. Il ira directement chercher les personnes intéressées via des sites internet dédiés au crowdfunding. 

Quels sont les différents modèles de financement participatif ? 

Le crowdfunding est une activité organisée et réglementée. Il ne s’agit pas simplement de demander des dons sur internet. Nous verrons les aspects législatifs un peu plus bas. Pour l’instant, nous allons découvrir les 4 modèles de financement participatif.

Les dons 

C’est le modèle le plus utilisé sur les plateformes web. Un don ne présente aucun engagement vis-à-vis du donateur, c’est simplement un appel à la charité et au bon cœur des personnes qui croient en votre projet. Cela ne signifie pas qu’il suffit de noter le nom du projet et d’attendre. Vous devez argumenter et présenter des documents qui prouvent que votre projet est solidement ficelé.

C’est le modèle le plus souple, mais également le plus difficile. La concurrence est rude, et il faut parfois des mois pour récolter une partie de la somme désirée. Bien que le crowdfunding soit de plus en plus populaire, les gens sont de plus en plus méfiants et ne dépenseront pas s’ils ne sont pas convaincus, et surtout profondément touchés par le projet. 

financement participatif

Les récompenses 

Comme son nom l’indique, le but de ce modèle est de donner des avantages et des cadeaux aux personnes qui participent au financement de votre projet. Cela peut être un abonnement à vie au service que vous proposez, ou un t-shirt personnalisé avec le logo de l’entreprise en question. Les donateurs apprécient énormément ce modèle-là. De plus, si leur projet leur parle ou leur tient à cœur, ils n’hésiteront pas à donner de grandes sommes. 

Le préachat 

Ce modèle se rapproche davantage du service de précommande. Les participants ne sont plus des donateurs, mais des investisseurs qui vous versent des sommes en échange de récompenses matérielles futures. Généralement, la récompense offerte est un produit créé par l’entreprise. Par exemple, si vous fabriquez des consoles de jeu, les participants seront les premiers à recevoir le produit une fois la vente lancée. Ce modèle est le plus risqué. En cas d’échec du projet ou de perte de fonds, vous devrez toujours rembourser l’équivalent de la somme aux participants.

Les titres 

Plus complexe, ce modèle vous demandera mûre réflexion. Contrairement aux trois précédents, ce type de financement implique directement les participants dans le projet. Mais à la différence d’un investisseur lambda, ce n’est pas des parts, des actions ou un pourcentage que les participants gagnent, mais bien des titres. 

Attention, ce modèle est plus réglementé. Si vous ne savez pas ce que cela implique, demandez conseil à un expert avant d’accepter toute participation. 

Que dit la loi concernant le crowdfunding ? 

L’appel de fond est malheureusement mal surveillé. Il existe des lois pour protéger les donateurs, mais il est impossible de tout contrôler sur internet. Le financement participatif passe presque exclusivement par les sites internet aujourd’hui.

C’est pourquoi avant d’inscrire votre projet sur un site ou de participer au financement d’un autre, vous devez vérifier que la plateforme est bien autorisée à proposer la collecte de dons. La plateforme a alors le titre d’intermédiaire de prêt. Si le modèle de récompense par titres est aussi proposé, le site doit obligatoirement avoir un titre de conseiller en investissement. 

Quelques mots sur le crowdlending 

Ne confondez pas crowdfunding et crowdlending. Le terme crowdlending signifie prêt participatif. Nous ne parlons plus de dons ou d’investissement, mais bien de prêt de sommes d’argent qui devront être remboursées dans un délai fixé par la plateforme. Si vous ne remboursez pas les personnes en temps voulu, vous vous exposez à des sanctions. C’est donc un modèle plus risqué. Nous vous conseillons donc de réaliser une étude de projet solide et de bien évaluer les risques avant de vous lancer. 

Et voilà ! Vous savez maintenant comment fonctionne le financement participatif ! Nous vous parlerons bientôt de la plateforme algérienne Chriky. Première plateforme dédiée au crowdfunding en Algérie.

Si vous souhaitez vous faire accompagner par un expert, n’hésitez pas à nous contacter et à nous expliquer votre projet ! Nos consultants vous proposeront des solutions sur-mesure. 

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